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Que sont les prélèvements forcés d’organes en Chine ?
En quoi diffèrent-t-ils des systèmes de transplantation d’autres pays ?
Quelles sont les preuves de ce crime ?
Que sont les prélèvements forcés d’organes en Chine ?
En quoi diffèrent-t-ils des systèmes de transplantation d’autres pays ?
Quelles sont les preuves de ce crime ?
En 2020, le China Tribunal, un tribunal populaire indépendant présidé par Sir Geoffrey Nice KC, a examiné toutes les preuves disponibles.
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Les prélèvements forcés d’organes sont pratiqués depuis des années à grande échelle dans toute la Chine et les pratiquants de Falun Gong ont été l’une – et probablement la principale – source d’approvisionnement en organes. La vulnérabilité des Ouïghours à être utilisés comme banque d’organes est également évidente.
Sir Geoffrey Nice KC,
Jugement du China Tribunal, 2020
Les prélèvements forcés d’organes en Chine visent un certain nombre de minorités ethniques, religieuses ou linguistiques telles que des pratiquants de Falun Gong, des Ouïghours, des Tibétains, des musulmans et des chrétiens détenus dans différents endroits.
12 Rapporteurs spéciaux et experts en droits de l’homme des Nations unies, 2021
Le prélèvement forcé d’organes est une forme de trafic d’organes dans laquelle des personnes sont tuées par le prélèvement de leurs organes à des fins de transplantation. Le gouvernement chinois exploite une industrie de la transplantation basée sur le meurtre et générant plusieurs milliards de dollars.
Dans les années 1980, la Chine utilisait des organes prélevés sur des condamnés à mort, une pratique largement condamnée. Depuis 1999, les pratiquants de Falun Gong (qi gong et méditation bouddhistes) constituent le principal groupe de victimes, à l’origine de 60 à 100 000 greffes chaque année. Depuis 2017, les Ouïghours (un groupe ethnique turc majoritairement musulman) et d’autres minorités du Turkestan oriental sont incarcérés en grand nombre. Les preuves s’accumulent qu’ils sont désormais également tués par le prélèvement de leurs organes par le Parti communiste chinois. Les pratiquants de Falun Gong et les Ouïghours sont contraints de subir des scanners en détention pour tester la santé de leurs organes.
Les Tibétains sont persécutés par le régime chinois depuis de nombreuses années et il est à craindre qu’ils aient pu en être également victimes, au même titre que les chrétiens de maison et d’autres personnes.
LES PRATIQUANTS DE FALUN GONG – Le Falun Gong est une discipline méditative dans la tradition bouddhiste basée sur d’anciennes traditions chinoises de maintien de la santé et d’amélioration de soi, et qui suit le principe directeur de vérité, compassion et tolérance. La communauté Falun Gong a été victime à partir de 1999 d’une campagne de persécution lancée par le parti communiste chinois.
LES OUÏGHOURS – Les Ouïghours sont ethniquement et culturellement un peuple turcophone vivant dans des régions d’Asie centrale, notamment dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang ou Turkestan oriental dans le nord-ouest de la Chine. Les Ouïghours sont majoritairement des musulmans sunnites qui pratiquent une forme modérée d’islam et mènent une vie essentiellement laïque. En 2017, les Ouïghours ont commencé à être incarcérés en grand nombre, et des rapports ont fait état de scanners forcés de leurs organes en détention.
Les preuves que la Chine applique un programme de prélèvement forcé d’organes sont accablantes.
En 2020, le China Tribunal a examiné de nombreux éléments de preuves. Il a conclu que « au-delà de tout doute raisonnable, … des prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers de conscience sont pratiqués depuis longtemps en Chine, faisant un nombre très important de victimes ».
Plus récemment, 12 rapporteurs spéciaux et experts en droits de l’homme de l’ONU ont adressé une correspondance commune au gouvernement chinois concernant des preuves crédibles de l’existence de cette pratique. Lire le communiqué de presse ici et l’intégralité de la correspondance adressée à la Chine (ici).
Cette pétition mondiale offre un chemin, permettant à chacun d’entre nous de parler d’une seule voix et d’appeler nos élus et la communauté internationale à sauver des vies et à mettre un terme à notre complicité avec la Chine, qui pratique le meurtre de masse pour des organes.
Visiter le site internet du China Tribunal et lire le jugement.
Lire le rapport spécial 2024 de DAFOH.
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